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Le plus grand risque serait de s'installer dans la croyance aussi commode que dangereuse de sociétés commerciales pouvant servir de palliatif aux manques, aux carences ou aux erreurs des systèmes judiciaires déjà en place dans nos sociétés, et ce quelles que puissent être les carences desdits systèmes. Le plus grand risque ce serait de croire que c'est le boulot de Facebook de transmettre des rapports "de corrélations médico-psychologiques" aux employeurs d'Andreas Lubitz puisque visiblement le circuit administratif et le suivi des pilotes dispose de carences sur leur suivi psychologique. Le plus grand risque ce serait de croire que c'est à Microsoft ou à Google de rendre justice dans des affaires de pédophilie en s'appuyant sur les seuls pouvoirs de police de leurs milices du code. Le plus grand risque ce serait de croire qu'une corrélation a valeur de preuve. Refrain connu. "Si vous n'avez rien à cacher, vous n'avez rien à craindre d'une surveillance généralisée." Mais nous avons tous quelque chose à cacher. Sur la seule foi de corrélations algorithmiques statistiquement pré-établies nous sommes, ou nous serons tous un jour, de potentiels dépressifs, alcooliques, a-sociaux, bi-polaires, assassins, pédophiles ou que sais-je encore.
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Nous nous devons d'être "discrets" dans nos paroles et dans nos actes, c'est à dire sinon "réservés" à tout le moins "mesurés", précisément pour ne pas laisser à d'autres le soin d'en permanence "nous mesurer".
Nous sommes également des êtres discrets au sens mathématique du terme, c'est à dire "distincts, séparés, discontinus." Et à ce titre nous "résistons" à l'analyse algorithmique et statistique de causalités pour ne prêter le flanc qu'à de possibles corrélations. Corrélations à l'image des vessies et des lanternes, on voudrait nous faire prendre pour autant de causalités possibles.
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À mettre en parralèle avec les articles sur la gouvernementalité algorithmique.
via Shaarlo