148 private links
Deux cas où l'aspiration de données depuis LinkedIn était mise en cause.
Deux décisions divergentes, à première vue.
Ce qui peut se comprendre aussi par les parties en précence.
Dans le premier cas, français et avec la CNIL comme demanderesse, le CE a fait prévaloir le droit à la vie privée (défendu par la CNIL), et donc indirectement le droit de MS de ne pas se faire aspirer ces données.
De l'autre, une juridiction californienne a estimé qu'aspirer les données n'était pas du piratage. Donc, a 'lésé' MS (et nos vies privées, a priori).
Les particuliers ont eu le tort de ne pas être représentés...
et donc le juge n'a pas jugé de la conformité de cette aspiration avec les droits des individus à la vie privée et au consentement de l'exploitation de leurs données ("publiques", selon hiQ).
À noter aussi que ce n'est pas un jugement sur le fond, mais juste une injonction préliminaire, c'est-à-dire une décision provisoire, rendue avant le jugement sur le fond, afin de limiter d'éventuelle dégats.
" (...) la dernière décision de l’été 2017(...) peut avoir des conséquences majeures dans le monde entier. Les profils publics Linkedin semblent au moins provisoirement, désormais ouverts à une libre exploitation."